Mon chemin dansé
Je suis d’origine franco-italienne. Rien à voir avec la danse orientale me direz-vous… Je pourrais vous raconter qu’on trouvait parmi les danseuses qui venaient divertir (grâce à la musique & la danse) les femmes nobles des harems de nombreuses européennes. Ou bien que cet art a pris une telle ampleur depuis 30 ans que des femmes et des hommes de tous les pays la pratique avec passion. Je pourrais prendre la place de Shéhérazade et vous raconter 1001 histoires mais il est toujours difficile de justifier une passion.
D’aussi loin que les souvenirs me viennent, j’ai pratiqué la danse et la musique. Je suis passionnée pour les cultures d’Afrique, du Maghreb depuis l’âge de 12 ans à la suite d’un voyage en Tunisie. Adolescente, ayant grandie comme beaucoup d’enfants d’immigrés dans un milieu multiculturel, je dansais spontanément avec des amies sur les musiques d’Algérie. J’ignorais à l’époque que ces danses appartenaient à un grand ensemble artistique qui parcourt la méditerranée et le Moyen Orient. J’ai rencontré la danse orientale à mon arrivée à Lyon en 2000. Suivront des années d’une passion intense qui ne s’est jamais démentie, de stages, de formations, de voyages et d’études (parallèlement à ma formation de danse, je suis également diplômée en lettres modernes et en anthropologie). Ma rencontre avec la grande danseuse et pédagogue Mélisdjane Sézer, dont l’approche à la fois artistique, musicale et ethnologique est une véritable révélation, consolide l’idée que la danse orientale est un art riche et précieux où la musique, la poésie et la danse ne font qu’un.
Ma danse orientale classique (Raqs el Sharqi) est nourrie des influences du sharqi égyptien, des danses ottomanes, arabo andalouses, des danses d’Asie centrale (persanes, arméniennes, Uyghur), . Les danses berbères que je danse et enseigne sont pour le Maghreb: la danse kabyle, la danse tunisienne.
Mon répertoire comprend aussi danses populaires d’Egypte: le baladi, la danse du baton (saidi) et les danses tzyganes d’Egypte ( ghawazee,) et de Turquie: le tzigane turc (l’aksak (9 temps), les danses ceçek.
J’ai enseigné pendant 15 ans à Lyon et partout en France. Cette rentrée 2023, suite à un déménagement j’ouvre mon école de danses orientales à Roanne.
Danse thérapie
Depuis 2013 j’ai marié l’approche stylistique des danses orientales avec une approche sensible synthétisée à partir de ma pratique de l’eutonie et du tantra classique.
Cette approche est thérapeutique par essence car elle permet:
- Un développement des facultés de concentration et d’incarnation.
- De réveiller l’intelligence du corps.
- D’harmoniser l’esprit et le corps.
- De prendre confiance en soi & nourrir sa féminité.
- De développer force, souplesse et lâché-prise
- De nourrir la joie d’être vivante et en mouvement.
- D’améliorer les problèmes de coordination
Spectacles
En parallèle j’ai combiné ma passion de l’écriture et celle de la danse pour co-créer des spectacles présentés dans différentes structures. Tout d’abord avec la danseuse Sofia pour l’association les Voies d’Imayane:
La fille de Sindbad en 2008 (Spectacle de danse orientale pour enfant)
Ambre et Poussière 2009
L’aube est ton nom en 2012
Avec la compagnie Sohan:
Le fil d’Orient programmé en mars 2015 au théâtre de Pierre Bénite.
En 2022, j’ai créé ma compagnie: la compagnie Art’Qayna et nous tournons actuellement avec notre premier spectacle: Les Jardins Intérieurs
Recherches & Écriture
Mon premier roman, issu de 10 ans de recherche des héritages symboliques sur les terres de France et l’histoire des femmes est sorti il y a un an aux éditions du Hêtre Myriadis : https://lehetremyriadis.fr/boutique/livres/femmes-et-feminin/le-roman-de-la-vieille-imayane/